Une installation électrique domestique répond à des besoins en énergie et éclairage. Elle respecte également un certain nombre de normes de sécurité. Le système repose sur un tableau de distribution, du câblage ainsi que des appareils alimentés au courant du secteur.
L’électricité domestique reste un réseau privé protégé
De manière générale, l’énergie provient d’un distributeur. Le courant arrive dans la maison au niveau du compteur ou boîtier d’abonné. Souvent plombé, ce dispositif comprend déjà une protection générale. C’est la seule liaison avec le réseau public. Quoi qu’il en soit, elle limite l’intensité électrique conformément au type de contrat souscrit au fournisseur. Le coffret constitue un autre élément important d’une installation domestique. Il joue le rôle de répartiteur grâce à une protection différentielle et plusieurs disjoncteurs divisionnaires. Ces dispositifs préviennent tous contre un court-circuit. Ils permettent aussi de stopper le « jus » en cas de dysfonctionnement d’un appareil ou d’un mauvais branchement. Les particuliers ont le droit de produire leur propre énergie à partir de panneaux photovoltaïques. Il faudra raccorder ce système solaire au tableau de distribution. C’est une mission pour une entreprise d’électricité générale dans le Hainaut, si la maison se trouve à la frontière franco-belge.
Un circuit de distribution encastré pour toutes les pièces
L’installation électrique d’une maison est composée de plusieurs circuits pratiquement indépendants. Chacun d’eux peut inclure jusqu’à 8 prises au maximum. L’éclairage est également ajouté à toutes les sections, mais la quantité des points lumineux reste libre. La plupart du temps, les fils sont quasiment invisibles. Un système d’encastrement mis en place dès la construction de la maison permet de les rendre discrets. Cet enfouissement dans le béton offre plus de protection contre les agressions d’insectes et les chocs mécaniques. Cela assure également la sécurité des occupants du bâtiment, en l’occurrence les enfants. S’il faut opter pour un câblage apparent, il est recommandé de recouvrir les fils d’une cache en PVC ou plastique adapté. La même recommandation tient pour les prises. Ces dernières sont à mettre à la bonne hauteur et à 180 cm d’un point d’eau pour éviter tout risque de court-circuit.
Des circuits spécialement dédiés aux gros électroménagers
Dans certaines pièces de la maison, il est possible d’avoir plusieurs circuits indépendants. En effet, les électroménagers tels que le lave-vaisselle ou le four sont énergivores. C’est toujours mieux de leur consacrer un disjoncteur différentiel. En cas de panne de l’appareil, seule une partie du courant est coupé automatiquement. Indispensable pour la sécurité, la prise terre est obligatoire dans une installation domestique. Spécifiée dans les réglementations RGIE, elle comprend un conducteur métallique à raccorder au sol. Ce genre de protection devrait se trouver à plusieurs endroits. La Belgique impose également une limitation à 30 ohms pour la résistance de dispersion. À distinguer d’une prévention contre les surtensions, ce sectionneur gère surtout les fuites de courant. Enfin, le bon fonctionnement de l’ensemble des circuits repose aussi sur le choix des matériaux et d’équipements. Le câble en cuivre doit avoir le diamètre approprié. Les codes couleur sont à respecter scrupuleusement et tout ira pour le mieux.